Le Mouvement laisser Kabare vivre (MLKAV) dénonce la mauvaise gestion de groupement de Miti de son administrateur Cirimwami Kwigomba Mambe.
Dans une correspondance du 13 juin, adressée au ministre provincial de l’intérieur, décentralisation et affaires coutumières et signée par Barthélémy Mwambusa, son coordonnateur, MLKAV demande sa suspension.
Il l’accuse de se comporter comme un monarque brisant la collaboration entre les couches de la population de Miti. « Cela s’explique par le fait qu’il ne tient plus des réunions mensuelles ou la population doit s’exprimer librement à travers le forum du groupement », dénonce MLKAV.
Cette structure citoyenne cite également Cirimwami Kwigomba comme étant celui qui a empêché la tenue des élections du sous noyau de la société civile de ce groupement en date du 4 juin dans la salle Muzusa Ngabo.
« Il a dépêché ses acolytes pour empêcher la tenue de cet exercice démocratique en dépit de la présence d’un représentant du chef de Chefferie de Kabare et du commandant commissariat lac Kivu Territoire de Kabare et d’autres leaders locaux », écrit-il.
Et comme motif MLKAV cite le profil du candidat de la société civile et d’autres acteurs sociaux qui ne cautionnent pas l’agir de chef de groupement.
Il rappelle que Cirimwami Kwigomba est dans une situation de régence même et qu’il fait tout pour empêcher au titulaire à la personne de Bakulikira Kwigomba Déo, de reprendre ses fonctions. Et cela malgré que ce dernier ait été acquitté dans le dossier judiciaire qui pesait sur lui.
D’autres accusations de coulage des recettes, le clientélisme, l’amateurisme, la privatisation du groupement sont mises à sa charge par MLKAV. Et appelle le ministre de l’intérieur à s’impliquer urgemment dans ce dossier pour « stopper l’hémorragie ».
François Mukoma