Huit ans de prison ferme. Voilà la peine requise contre Koffi Olomide lors de son procès qui se tient en France. Un procès qui a repris ce lundi 25 octobre à Versailles, en région parisienne.
La star de la rumba congolaise est jugée pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses. Des faits qu’il aurait commis lors de tournées en France. Des accusations dont il s’est vivement défendu.
Koffi olomide avait été condamné en 2019 à deux ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits. Il avait été relaxé pour l’essentiel des autres charges. Le ministère public qui, avait requis sept ans d’emprisonnement ferme avait fait appel.
Ce lundi, l’accusation a demandé de revenir sur le premier jugement et de reconnaître Koffi Olomide coupable. Les 4 plaignantes ont déposé plainte entre 2007 et 2013. Elles accusent le chanteur congolais de les avoirs enfermées dans un pavillon gardé près de Paris et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui de façon régulière. Des faits qui se seraient déroulés entre 2002 et 2006.
Absent à son premier procès, Koffi Olomide était présent à pour ce deuxième procès en appel. A la barre, il balaie l’accusation de séquestration, assurant que les filles allaient sur les champs Elysées. Et que parfois elles demandaient qu’on les accompagne. Les filles quant à elles, ont affirmé à l’instruction qu’elles étaient escortées contre leur gré.
Me Antoine Vey, avocat du chanteur a plaidé la relaxe dans sa plaidoirie. Il estime qu’il n’y a aucun élément matériel accréditant les dires des plaignantes. Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre.
Thomas Uzima