Jean-Pierre Yoy Boteke, Directeur de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Sud-Kivu demande à la suspension des chefs d’établissement qui continuent de percevoir les frais de scolarité auprès de parents.
Dans une correspondance adressée au Coordinateur provincial et diocésain des écoles conventionnées catholique, Yoy Boteke fait savoir que ces derniers agissent au mépris de la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’Etat.
«Ces écoles conventionnées catholiques continuent de percevoir et de chasser les élèves pendant cette période des examens », écrit-il. Il dit s’être fondé sur des rapports et lettres écrites des parents à sa possession.
Ses rapports, selon lui, font état de la perception illégale des frais dans certains écoles catholiques primaire comme secondaire. Et cela, note-t-il, malgré l’arrêté du Gouverneur du Sud-Kivu portant fixation de frais de scolarité pour l’année scolaire 2020-2021.
« Certaines écoles ont déjà perçu la prime de motivation des enseignants par les parents et même les frais pour l’année scolaire prochaine 2021-2022 », indique le directeur de l’EPST. Il parle d’un acte qui les dispositions de l’effectivité de la gratuité de l’Enseignement Primaire, prônée par le Chef de l’Etat et l’article 43 de la constitution.
Pour les écoles primaires, il cite EP Avenir, EP Acobin EP1 et 2 Cahi, EP Lestonac, EP Alfajiri, EP Nyalukemba, EP Antonino. Institut Alfajiri, Institut Avenir, Institut Kasali, Lycée Cirezi sont des écoles secondaires qui figurent sur cette liste.
« Vu la gravité des faits, pour redorer l’image ternie des écoles conventionnées catholiques, je vous demande, toutes affaires cessantes ce dont l’objet est repris en exergue et de suspendre avec ouverture d’action disciplinaires en cas de confirmation des faits ces chefs d’établissements », appelle-t-il.
Thomas Uzima