Isaka Sombo Kijana, journaliste et correspondant à congoleo.net à Shabunda, est menacé par le chef de Raiya Mutomboki Justin Mabala. Ce chef Raiya Motomboki le menace au téléphone en lui disant qu’il va mettre fin à sa vie et cela partout où il se trouve.
Justin Mabala reproche au journaliste d’avoir écrit sur un affrontement qui avait opposé son groupe à celui de Raiya mutomboki Bipopa de Kalonge. Un affrontement survenu en date du 12 novembre 2021 pour la gestion de l’espace.
Il accuse également le journaliste d’avoir écrit sur l’enlèvement des motards (taximan moto) et certains de leurs passagers à Nyombe. Un enlèvement survenu le 15 février dernier dans le groupement de Bamuguba Sud à Shabunda. Justin Mabala a d’abord commencé par contacter un notable de Shabunda pour lui dire de demander aux journalistes de ce territoire de fermer leurs bouches avant que lui-même ne soit obligé de les faire fermer.
Ce notable ayant entré en contact avec le journaliste lui avait relaté son entretien avec ce chef Raiya Mutomboki qui avait duré 45 minutes au téléphone. Il avait alors conseillé à Isaka Sombo Kijana de rester à Bukavu en attendant que le monsieur se calme.
Comme cela ne suffisait pas, c’est lui-même qui appelle le journaliste ce mardi 22 février vers 7 heures pour lui dire qu’il va mettre fin à sa vie et cela peut importe où il se trouverait. « Je veux te chercher partout où tu te trouves pour te fermer la bouche et que tu ne parles plus de nos affaires », lui a-t-il dit.
Prenant très au sérieux ces menaces, CONGOLEO.NET, lance un appel aux services de sécurité afin de sécuriser son correspondant. Celui-ci ne peut plus se rendre à Shabunda son lieu de travail et se sent insécurisé même à Bukavu.
CONGOLEO.NET rappelle qu’il y’a une semaine sa journaliste reporter, Irène Bifomo, venait d’être enlevée par des malfrats qui l’ont jeté dans un fossé après l’avoir torturé. Celle-ci continue à suivre des soins étant donné que sa santé reste fragile.
La rédaction de CONGOLEO.NET appelle à toutes les organisations des journalistes et de la société civile à s’investir dans ce dossier afin que les journalistes œuvrant dans les territoires ne soient pas victimes des groupes armés. Et qu’ils fassent leur travail dans la quiétude.
Thomas Uzima