Il s’observe ces derniers temps une hausse de prix de transport en commun dans la commune de Kadutu.
Mais pour la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) de cette commune, cela est l’une des conséquences d’état de délabrement très avancé dans lequel se trouvent les routes de cette dernière.
Selon Patrick Munguakonkwa, président communal de cette structure citoyenne, cet état de délabrement a pour causes le non entretien des routes et des canaux d’évacuation des eaux par le FONER et l’OVD, le lavage des véhicules sur la chaussée des tronçons industriel, Kadurhu et Lycée wima.
« Les axes des routes les plus touchés par cet état sont notamment Place de l’indépendance- Marché central de Kadutu, Place du 24 – ONL/ Gendarmerie et Place de l’indépendance – camp TV », ajoute-t-il.
A part la hausse du prix de transport en commun comme conséquence, il est aussi à noter le problème d’accidents qui se font observer sur ces différents axes, le retard que connaissent les travailleurs et les étudiants, surtout ceux-là du campus de Karhale (Uob,Ucb,Istm)
« Vraiment cette instabilité de prix de transport en commun nous cause tort ces derniers temps. Les chauffeurs commencent à nous faire payer de la manière dont ils le veulent surtout le soir pendant les heures tardives. Des fois ils ne nous font même pas arriver à la destination », fait savoir Justin Watuta, un habitant de Kadutu trouvé à l’arrêt au niveau de la Place de l’indépendance.
« On dirait que nous n’avons plus de gouvernement dans cette province raison pour laquelle tout le monde est devenu faiseur de la loi dans ce secteur de transport », ajoute-t-il.
La Nouvelle Dynamique de la société civile (NDSCI) de Kadutu demande au gouvernement provincial de passer à une urgente réhabilitation de ces routes, de remettre l’ordre en réglementant le prix du transport en commun et de payer des bus publics pour le transport en commun.
Marcel Asifiwe K.