Le commandant de la garde républicaine et le commandant régiment vient d’être mis aux arrêts. Telle est la décision de la commission d’enquête envoyée à Goma par le président de la République sur les massacres des civils dans cette ville.
Dans un point de presse tenu ce lundi 4 septembre vers 4 heures du matin, Peter Kazadi, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur sécurité et affaire coutumiers, déclare qu’un procès sera organisé dans les heures qui suivent pour que les responsabilités soient établit.
« C’est ici une occasion pour nous d’en appeler à la population au calme. De faire confiance au gouvernement et de faire confiance à notre justice qui va bientôt se prononcer », a-t-il dit.
Peter Kazadi appelle à toute famille qui aura constaté la disparition de l’un de ses membres de se signaler auprès de l’auditorat supérieur. Avec possibilité de se constituer partie civile dans le procès qui sera organisé.
Il faut dire qu’une marche des Wazalendo, fidèles d’une église locale de Goma, contre la MONUSCO du 30 août a était réprimée dans le sang par la garde républicaine. Le bilan officiel donne le nombre des 43 personnes tuées dont un policier. Mais les organisations de la société civile avancent un chiffre qui dépasserait 100 personnes tuées.
Une situation qui a poussé le chef de l’Etat d’envoyer une mission à Goma pour éclairer cette situation. Elle composé, outre le ministre de l’intérieur, du vice-premier ministre et ministre de la défense nationale, du ministre des droits humains, du vice-ministre de la justice et de l’auditeur supérieur des FARDC.
Cette équipe promet que les auditions continuent et que d’autres mesures seront annoncées dans les heures qui suivent.
Thomas Uzima