Le ministre burundais de l’intérieur Gervais Ndirakobuca a demandé aux gouverneurs de province de suspendre tous les administratifs en situation d’union illégale et de concubinage.
Dans une correspondance datée du 20 septembre dont copie est réservée à la présidence de la République et à la primature, le ministre demande de lister tous les administratifs dans cette situation. Et parle d’un comportement irresponsable affiché par des administratifs et susceptible de désorienter la population.
« Lors des différentes rencontres avec la population, il est signalé des responsables administratifs qui entretiennent des relations de concubinage et ou d’unions illégales alors que le gouvernement avait pris des mesures pour décourager ce comportement dans tout le pays », écrit-il.
Gervais Ndirakobuca fait observer que toute autorité doit incarner certaines valeurs, servir d’exemple et inspirer confiance.
Une décision saluée par des habitants de la ville économique de ce pays de l’est de l’Afrique. Certains estiment que ces derniers commencent à en faire un peu trop. Et d’autres parlent des administratifs qui ne cachaient plus leur deuxième union.
Ils parlent d’une décision qui tombe à point nommé et demandent au ministre de veiller à sa mise en application. Car disent-ils il y a des responsables difficiles à suspendre car ils se croient, selon-eux, au-dessus de la loi.
La question est de savoir si cette situation n’entre pas dans la vie privée de ces administratifs. Et que cette mesure n’apparaitra pas comme une violation des droits des personnes.
Thomas Uzima