Une femme et mère de deux enfants vient d’être tuée par des balles tirées par un militaire au camp Jules Moke. Le fait s’est produit dans la nuit de jeudi 23 mars selon les sources concordantes.
Les mêmes sources font savoir que la victime s’appelait Chance. Contacté, un policier du camp Jules Moke, sous anonymat fait savoir que tout a commencé par l’arrestation d’un jeune vers 22 heures par des militaires PM et policiers en patrouille.
Après l’avoir tabassé, ils l’on acheminé au cachot du même camp mais l’officier de la police judiciaire (OPJ) a refusé de le recevoir vu son état. Il a conseillé aux agents de sécurité de l’amener d’abord dans une structure médicale pour des soins.
C’est à ce moment-là que les membres de la famille sont venus demander la libération de leur frère. Une dispute est née entre les deux parties et les personnes du camp et des environs sont venues voir ce qui se passer au cachot de la police.
Pour disperser la foule qui grossissait, un militaire va ouvrir le feu et la victime qui était devant sa porte a était atteinte par deux balles. En criant au secours, sa maman est sortie de la maison et a constaté le mal déjà fait.
Jusqu’au petit matin le corps de la femme était exposé dans la parcelle familiale en attendant l’autorisation des autorités pour enterrement. L’auteur de cet acte a été arrêté et transféré à l’auditorat militaire où il est détenu.
Janvier Cirala