L’hôpital Saint Vincent a procédé à l’inauguration de son laboratoire galénique ce vendredi 10 mai en présence des plusieurs invités. Il s’agit notamment de ses partenaires Colibre de l’Italie, de l’association sans but lucratif Msaada et d’autres personnes. Des bénéficiaires de cet hôpital, les médecins et du conseil communal.
Selon docteur Joseph, médecin directeur de cet hôpital, le laboratoire galénique c’est un laboratoire pour le conditionnement des médicaments. « Désormais nous avons la capacité à partir des principes actifs importés de produire ici au Saint Vincent les médicaments et nous commencerons par une liste de produits que nous avons estimé essentiel pour pour notre travail quotidien »,a-t-il dit.
Poir lui il va s’agir des médicaments sous forme des capsules et qui seront produits aussi sous forme de sirop et suppositoire. « On aura aussi la possibilité de produire des pommades », a-t-il renchérit. Docteur Joseph fait savoir que ceci permettra de baisser le prix pour les personnes qui viendront se faire soigner à cet hôpital. Parmi les médicaments à produire figurent des anti inflammatoire, des antibiotiques et aussi des vitamines.
Véronique, présidente de l’organisation Colibri dit pour sa part être heureuse à Saint Vincent pour célébrer avec les malades. « Notre structure prône l’égalité. C’est ainsi que nous sommes ici au Congo avec Colibri comme partenaire de cet hôpital pour aider les pauvres qui ne peuvent pas d’eux même et nous espérons que ce laboratoire sera capital pour tous les patients d’ici », s’est-elle exprimée.
Le président de Msaada asbl, maître Bavon a insisté sur l’importance de ce laboratoire pour les habitants de la ville de Bukavu. Il parle d’une œuvre qui répond aux besoins des patients.
Le médecin directeur de Saint Vincent a indiqué que sa structure possède l’autorisation de produire des médicaments pour la consommation de l’hôpital et que sa structure travaille pour avoir l’autorisation de vendre aussi à l’extérieur. « Nous espérons qu’avec l’implication du président Msaada nous allons obtenir cette autorisation ». A-t-il conclu.
Irène Bifomo