Les convoitises des parcelles dans la ville de Bukavu ne cessent de faire des victimes. Le cas le plus récent est celui de Joyce Mobali déguerpi de sa maison par l’église Communauté Pentecôtiste du plein salut de Labotte.
Selon la victime, des huissiers du parquet et des agents de l’ordre sous les injonctions du nommé Mukendi, pasteur de cette église, sont arrivées à son domicile se trouvant à côté du ministère de la santé, ce mercredi 5 mars et l’on mis dehors avec des orphelins qu’elle entretenait chez elle.
Selon des informations recueillies sur place, la victime aurait cédé à cette église le droit de passage sur la dalle de sa maison. Mais plus de 10 ans après, l’église Communauté Pentecôtiste du plein salut a fait usage de trafic d’influence en voulant s’approprier toute la parcelle, sous la bénédiction de la police et de la justice abandonnant ainsi cette dernière avec tous ces orphelins dans la rue où ils se trouvent pour le moment.
Contacter à se sujet, l’un des responsables de cette église fait savoir qu’ils avaient proposé à Joyce Mobali une autre parcelle que celle-ci avait refusé. Pour lui, le dossier est au parquet et c’est à la justice de faire son travail.
La victime quant à elle, lance un cris d’alarme à toutes les autorités judiciaires et politico administratives d’intervenir pour la mettre dans son droit et mettre fin à « cette barbarie orchestrée sous le coaching du pasteur Mukendi ».
A noter que des policiers sont installés dans la parcelle appartenant à la victime et qui selon les dires des voisins n’a jamais fait objet de litige. « En violent intégralement le prétendu jugement qui a été cavalièrement exécuté », dit un voisin trouvé sur le lieu.
» Ce qui est beaucoup plus gênant et alarmant pour elle, est que cette église en complicité avec les greffiers exécutants et les policiers ont violé la décision qu’ils ont exécuté en la déguerpissant de l’autre partie de sa parcelle où elle s’était déjà réfugiée avec sa famille, et qui n’était pas concerné ni par le litige pendant devant les instances judiciaires, ni par le jugement exécuté.
Nous prions donc aux greffiers ayant procédé à cette exécution de revenir sur le lieu afin de clarifier cette situation qui risque de dégénérer si rien n’est fait dans l’urgence », appelle un autre voisin.
François Mukoma