La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Sud-Kivu demande à l’autorité provinciale de prendre un nouvel arrêté afin d’arrêter la perdition scolaire.
Elle le fait savoir dans une dépêche de ce mercredi 17 novembre signée par Wilfried Habamungu, son porte-parole provincial adjoint. Faisant suite à l’arrêté du gouverneur de province, Théo Ngwabije, fixant les frais scolaire pour l’année 2021-2022.
Dans cet arrêté, les frais scolaires sont fixés de 3 à 90 dollars par trimestre, de l’école maternelle à l’école secondaire. Des frais que la NDSCI trouve exorbitant par rapport aux conditions de vie de la population. Et qualifie l’arrêté de discriminatoire.
« Elle ne permettra pas aux parents pauvres de toute l’étendue de la province de payer les frais scolaires tel que préconisé par le dit arrêté », écrit-elle.
Elle se demande comment un policier ou un militaire qui touche 50 dollars pourra payer 90 dollars pour son enfant par trimestre. Elle ne comprend pas non plus comment un parent qui n’a pas de travail pourra réunir cette somme.
« La NDSCI constate avec amertume et désolation l’échec patent de la gratuité et le retour avec force de la prime – triple crime », peut-on lire sur le document.
Ce qui lui pousse à demander à l’autorité provinciale à prendre en compte les conditions misérables de bon nombre de ses compatriotes. Et de mettre fin à la discrimination de son arrêté.
Thomas Uzima