Le Fonds social est accusé de ne pas respecter les contrats qu’il a signés avec des communautaires. Il s’agit des contrats signés avec les propriétaires des bornes fontaines pour la fourniture d’eau lors des constructions des ouvrages d’art (des servitudes, des escaliers, des dalots, des passages sous route, etc.).
Et avec les propriétaires des toilettes que leurs agents (appelés bénéficiaires) utilisaient pour se soulager lors de l’exécution des travaux du projet STEP2.
Les propriétaires de ces bornes fontaines disent ne pas comprendre comment ils s’étaient convenus avec le Fonds social, selon l’esprit du contrat, et qu’à la fin de cette activité ils ne sont pas payés. « Mais nous sommes étonnés de voir qu’il y a presque deux mois le contrat n’est toujours pas honoré », s’indigne l’un des propriétaires des bornes fontaines à Bagira.
Des sources au sein du Fonds social, renseignent que l’argent de paiement serait déjà prêt mais qu’il serait bloqué par des superviseurs venus de Kinshasa. Ces derniers veulent payer 40$ alors que le contrat signé avec les propriétaires des bornes fontaines était de 100$. « Les kinois disent qu’ils doivent aussi se retrouver », dit un agent de Fonds social
Informés du montant prévu par le projet, les propriétaires des bornes fontaines exigent au Fonds social d’honorer le contrat comme prévu. « Nous appelons le Fonds social à honorer son contrat qui nous lie à lui avant que nous ne passions à d’autres actions des grandes envergures si rien n’est fait dans l’urgence », insistent-ils.
Tout en condamnant ce comportement, François Magala, vice-président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDISCI) appelle le Fonds social à régler cette situation avant que le pire n’arrive.
Marcel Asifiwe K.