La colline Nyakavogo fait face à des éboulements qui menacent sérieusement la vie des plusieurs personnes. Ceci est consécutive des différentes pluies qui s’abattent sur la ville de Bukavu, mais aussi des activités humaines.
Plusieurs têtes d’érosion sont visibles sur le lit de la rivière Nyamuhinga et qui ont un impact sur la circulation des personnes. Il faut dire que le pont reliant Bagira et les villages Mulege et Lurhonda est coupé au niveau du stade Papa Dibala.
Même la route qui quitte le rond-point monument (QD) vers le couvant des sœurs est également coupée, ce qui rend difficile l’accès au lycée Nyakavogo. Le lycée qui n’existe plus que de nom. Des fissures sont visibles dans plusieurs classes qui ne sont plus utilisées pour les cours.
La partie des toilettes s’est écroulée. Même le nouveau bâtiment récemment construit par les Fonds social de la République présente des fissures dans différentes classes. L’école est privée de l’eau ça fait plus de trois jours. Le tuyau de la Régideso est coupé au niveau de la route.
Il faut dire que les fissures sont visibles dans presque tous les bureaux de l’école. Une situation que met en danger la vie des élèves et des enseignants qui continuent à œuvrer sur le lieu. Un observateur sur place évoque l’idée de la délocalisation de l’école.
Des maisons des particuliers ne sont pas du reste épargnées. Des fissures sont également visibles dans certaines maisons. Des habitants qui ont peur du lendemain ne savent pas quitter le lieu ne sachant pas où aller. L’institut Sainte Famille récemment érigé à cet endroit n’est pas également épargné.
Crispin Mulikuza, président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Nyakavogo, appelle les autorités à songer à la délocalisation des habitants avant que le pire n’arrive.
Marcel Asifiwe K.