Des éléments de la police ont fait usage des bombes à gaz lacrymogène pour disperser des manifestants qui bloqué la route au niveau de la Brasserie.
Il s’agit des habitants des quartiers Mulambula et Cikonyi qui sont descendu dans la rue tôt le matin de ce vendredi 20 mai. Ils réclamaient la libération des certains des leurs qui ont été arrêté par des éléments de la police militaire (PM) qui était en patrouille dans ce coin de la commune de Bagira, la nuit de ce jour.
« Vers 21 heures ils sont venus dans nos quartiers pour ce qu’ils appellent patrouilles. Ils ont arrêté toute personne qu’ils ont trouvée dehors en les tabassant. Ils les ont ravi des téléphones et de l’argent », témoigne un jeune manifestant.
Un autre manifestant fait savoir que les personnes arrêtées ont été acheminées dans un endroit inconnu. « Nous avons cherché dans les cachots de la police à Labotte, Kadutu et ailleurs mais nous ne les avons pas trouvé », dit-il.
C’est pour dire non à cette façon d’agir des éléments PM et exiger la libération des personnes que ces derniers ont fermé la RN2 au niveau de l’entrée de l’ONAPAC. Ils ont brûlés des pneus sur la chaussé avant d’être disperser à coup des bombes à gaz lacrymogène par des éléments de la police.
Il faut dire que des éléments PM qui font des patrouilles dans la ville de Bukavu sont accusés de tracasser des habitants. Le cas le plus récent est celui qui s’est produit au quartier Lumumba en commune de Bagira où ces éléments ont été accusés de ravir des téléphones et de l’argent aux passants.
D’aucun se demande si voler, tabasser, rime avec la sécurisation de la population.
Janvier Cirala