L’organisation Rien sans les femmes (RSF), veut voir la représentation des femmes augmentée dans les postes de décision à tous les niveaux.
C’est dans ce cadre qu’elle a organisé ce vendredi 29 octobre, un échange avec des autorités locales dans la salle de l’hôtel Belvédère. Parmi les participants on note des chefs coutumiers, les membres de la communauté Barza, et des représentants des partis politiques.
Pour le RSF, il s’agit de créer un cadre d’échange régulier pour plaider en faveur de la nomination d’un plus grand nombre de femmes aux postes de décision. D’influencer le maintien des propositions et des candidatures des femmes aux postes de décision.
Mais aussi d’augmenter l’engagement des leaders politiques et traditionnels en faveur de la parité.
Il faut dire que RSF milite pour la représentation égalitaire homme-femme dans les instances de prise de décision à tous les niveaux. Mais aussi à planifier et créer des forums de discussions régulières avec les chefs coutumiers et les barza communautaires.
Ceci pour qu’ils augmentent leur soutien aux candidatures féminines aux postes de décision. « La plus part des nominations sont soumises à la consultation et à la validation de la communauté. Ce qui influence la liste des personnes proposées par les partis politiques », constate RSF.
Agnès Sadiki cadre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), les femmes n’ont pas assez des moyens pour battre campagne. Elle plaide pour que cette question soit également prise en compte afin de voir si des femmes candidates peuvent être soutenues financièrement.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Augmenter la participation des femmes aux postes de décision », appuyé par Kvinna Till Kvinna.
Janvier Cirala