Baudouin Mparanyi, activiste pour l’emploi et entrepreneuriat, s’indigne de l’indifférence que manifeste Sama Lukonde envers des jeunes de la République.
Dans une interview accordée à congoleo.net, le secrétaire chargé de la jeunesse au Sud-Kivu, indique que c’est depuis le 31 juillet 2021 que lui et son équipe d’experts de la dite proposition cherchent à rencontrer le premier ministre mais sans succès.
« Nous lui avons adressé une lettre qui a été enregistrée au service de courrier de son cabinet sous numéro 23255. Fort malheureusement depuis que nous lui avons demandé l’audience, il n’a jamais répondu à notre correspondance, ni même essayer de comprendre qui nous sommes », déplore-t-il.
Baudouin Mparanyi explique que leur but de rencontrer le premier ministre était de lui parler de la proposition de la loi portant allocations et indemnités de chômage en RDC.
Une élaboration de loi à laquelle ont participé plusieurs jeunes des différentes provinces de la République pendant 13 mois. Il s’agit de la province du Maniema, de la Tshopo, Mongala, Nord et Sud-Kivu, Lualaba, Kinshasa et Congo central.
« Pendant ces 13 mois nous travaillons en ligne jusqu’à adopter un document que nous avons amené à Kinshasa pour des démarches de son endossement », dit-il.
Tout en remerciant le député national qui a accepté d’endosser cette proposition de loi, l’activiste dit ne pas comprendre l’attitude de Sama Lukonde. « Il ne nous a pas laissé même le temps de lui expliquer notre démarche », regrette Baudouin Mparanyi.
Il appelle les autorités congolaises d’être à l’écoute de toutes les couches de la population et pas seulement envers celles de leurs partis politique.
Il explique leur lutte qu’ils ont débuté ça fait 7 mois par le fait que, selon lui, seul l’Office national d’emploi (ONEM) ne peut pas subvenir aux besoins de la jeunesse.
« Ainsi comme on a créé l’OVD pour aider l’Office des routes, nous pensons qu’il faut créer un autre organe public qui sera nommé Corporation nationale des droits des chômeurs. Ceci afin de lutter contre le chômage et défendre les droits des chômeurs », conclut-il.
Irène Bifomo