Une formation sur la «participation politique des jeunes dans la chose publique » a été organisée ce samedi 23 octobre, dans la commune de Bagira à Bukavu sous l’initiative de Creeij asbl.
Selon Emmanuel Mikalaba, coordonnateur de Creeij asbl, cette activité tire son fondement dans le projet qui s’inscrit dans le cadre d’éducation civique, participation politique et apprentissage démocratique.
Son organisation pense que les jeunes sont majoritaires parmi les électeurs, mais, n’arrivent pas à occuper des places de prise des décisions. Alors, il fallait créer un cadre, où des jeunes pourraient échanger avec ceux qui ont de l’expérience.
« Aujourd’hui on se dit, on doit créer des cadres avec ce projet, où les jeunes peuvent échanger avec ceux qui ont de l’expérience pour prendre des décisions. Car, moins de jeunes sont considérés dans le projet que nos gouvernants mettent en place », dit le coordonnateur.
Pour Emmanuel Mikalaba, des jeunes sont moins considérés dans le projet « de nos gouvernants ». Cela, parce qu’il n’y a pas ceux qui s’engagent dans la politique. Pourtant selon Creej, « un jeune c’est sa capacité et non seulement son âge ».
Appel aux jeunes à la participation
Ils sont donc appelés à « intégrer des partis politiques, pour savoir orienter son inspiration » dans les affaires politiques.
« Nous venons des détecter tous les défis qui bloquent les jeunes à participer activement à une adhésion politique. Notamment la pauvreté, etc », a-t-il réagir après échanges avec des jeunes.
Les jeunes ont été appelés à réfléchir sur leur participation aux élections 2023 prochaines. Ils ont été appelés à bien s’organiser car ce sont eux qui seront affectés dans des bureaux de vote et dans la supervision.
Pour sa part Didier Katembera, secrétaire exécutif de Seed of peace, d’adhérer dans des partis politiques au lieu de postuler en indépendant. Il cite ici le manque des moyens comme un frein à l’élection d’un jeune or c’est ce que le partis politique peut l’aider à contourner.
Pour Joëlla Sambo, la présidente du Conseil Provincial de la Jeunesse du Sud-Kivu, «Je suis émerveillée de voir les jeunes s’impliquer progressivement dans les choses publiques. Nous avons des ambitions, nous devons faire le premier pas pour aller loin. Ne pas d’abord s’intéresser à l’argent mais imposer nos actions » Dit-elle. Elle demande à la jeunesse de s’occuper de la politique, et si non, c’est la politique qui s’occupera d’elle.
Emmanuel Mikalaba appelle ses partenaires à s’impliquer dans l’amélioration des conditions des jeunes. « Levons-nous jeunes et montrons nos capacités dans les partis politiques, car c’est le leadership qui s’occupe de la politique et non la politique pour le leadership ».
Signalons que ces assises se sont déroulées dans la salle de Creeij Asbl, à Bagira dans la ville de Bukavu.
Irène Bifomo