Deux présumés voleurs à mains armées ont été attrapés par la police ce mardi 3 août sur avenue Mululi dans le quartier Cikonyi.
Tout est parti d’un vol perpétré par ces derniers sur avenue Burhiba vers 19 heures. Deux boutiques y ont été braquées. Pour se frayer le chemin, ces malfrats ont tirés des coups de balles en l’air. Ils en ont profité pour fuir.
Ils sont tombés sur des policiers en patrouilles sur l’avenue Mululi. Deux d’entre eux ont été appréhendés. Des habitants en colère ont réclamé que les deux présumés voleurs leur soient remis afin de s’en occuper.
Face au refus de la police, ils se sont dirigés vers leur poste se trouvant sur avenue Kalengera dans le quartier Mulambula afin d’y manifester leur colère. Ils ont commencés à jeter des pierres sur ce poste et sur le bureau du quartier.
Les policiers à leur tour ont commencé à tirer des balles pour disperser les manifestants. Plusieurs balles ont été tirées que des habitants des quartiers voisins ont cru au début d’une nouvelle guère. Certains d’entre eux ont abandonné leurs maisons. Une situation qui a durée plus de 3 heures.
La terreur des voleurs à mains armées à Mulambule et Cikonyi
Mulambula, Cikonyi et Cikera, ces trois quartiers de la commune de Bagira sont en proie à une insécurité qui ne dit pas son nom. Il ne se passe plus une nuit sans que des cas de vols, des tueries ne soient rapportés dans ces coins de la ville de Bukavu.
3 personnes ont été tuées vers la fin du mois de juillet dont une femme et deux hommes. « Ce lundi matin, un autre voleur à main armée a été attrapé sur avenue Burhiba. La population continue à décrier l’inaction des autorités et de la police », indique Blaise Musole président de la société civile, sous noyau de Burhiba.
Ce qui rejoint l’appel de Samuel Bisimwa, président du sous noyau de la société civile de Mulambula. Il demande aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions, au commandant de la police nationale et au procureur général de la République d’organiser des bouclages dans ces quartiers.
« Des maisons doivent être inspectées afin de dénicher les détenteurs d’armes dans la communauté », dit-il. Samuel Bisimwa demande également que les policiers et militaires vivant dans les quartiers soient ramenés dans des camps. Mais aussi d’augmenter les effectifs de la police.
« A la population de rester vigilante, de collaborer avec la police en dénonçant tout cas suspect », fait-il savoir.
Thomas Uzima