Le député Alimasi Malumbi Mathieu est le président de la commission travaux publics, infrastructures, aménagement, transport voie de communication. Congoleo.net vous présente le parcours de cet homme qui est passé par tous les étapes de la vie.

Originaire du territoire de Fizi, en province du Sud-Kivu, Alimasi est né à Kalemie en date du 4 avril 1964. Après l’obtention de son certificat d’études primaires, à l’école Masikilizano de Baraka en 19, ce jeune issu d’une famille de 4 enfants dont une fille et 3 garçons en 1973-1974, c’est à l’Institut Tujenge qu’il obtient son diplôme d’État après un passage à l’Institut Mwenge wa Taifa, l’Institut Kyenge et Mala de Kasongo.

Orphelin de père, n’ayant pas des moyens pour continuer avec ses études, décidé de rentrer à Lulenge,  son secteur natal où il s’est fait engagé comme professeur à l’Institut Esumba, succursale de Kayumba. Il passa une année et l’année suivante il est récupéré par la Communauté Méthodiste libre et engagé à l’EP Kihungwe comme surnuméraire poste qui n’a pas duré car assaini par les mesures prises à cette époque là.

À l’ouverture d’une école secondaire à Kayumba , la coordination des ECP/26e CLMC promet  Alimasi comme préfet des études de 1990-1996. Suite à son implication dans sa communauté, Alimasi sera élu président du comité de Santé du centre de santé Kayumba et secrétaire de District Ecclésiastique de Lulenge I.

Suite à son engagement aussi dans son église, il avait plu à l’église sous la direction du feu Mgr Évêque Bya’ene Akulu Ilangyi  d’octroyer à Alimasi Matthieu une bourse d’études universitaires laquelle bourse a non seulement permis au requérant de faire ses études mais aussi et surtout à lui ouvrir les Horizons. Il poursuivra des études en théologie Protestante et obtiendra son diplôme de licence avec distinction en 2001-2002.

L’homme se lance directement dans le monde associatif en créant une association locale dénommée Centre d’Études Pour la Promotion de la Paix, la Coopération et la Protection de l’Environnement (CEPROCOPE). Une Asbl qui a joué un rôle important et déterminant  dans le secteur de Lulenge , milieu qui était déchiré par la guerre tribale entre Bembe et Buyu lors de l’avènement de L’AFDL.

Lors de l’élection des  nouveaux dirigeants de l’Église Méthodiste en RDC, Malumbi fut en 2002 élu par les participants à la Conférence élective de l’année comme directeur du département des écoles conventionnées protestantes de l’ECC/26e CMLC, fonction qu’il a occupait avec brio pendant deux mandatures.

C’est lors de l’exercice de ses deux mandats que la Communauté Methodiste libre avait bénéficié d’un vaste programme de réhabilitation des infrastructures scolaires, la formation du personnel enseignant,  l’équipement en mobilier et fournitures classiques, projet important initié par Malumbé et financé par plusieurs bailleurs notamment l’organisation internationale War Child Canada.

En 2005, Alimasi Malumbé Matthieu,  suite a ses compétences, aptitudes sens élevé de responsabilité  intègre l’organisation internationale WCC où il travailla d’abord comme Superviseur des projets, ensuite comme Senior Project Officer et après Coordinateur national de War Child Canada poste de Directeur pays qu’il occupa de 2006 à   2011.

Alimasi est une figure de proue , un homme intégré surtout travailleur et n’avait pas produit des spectacles lors de l’accomplissement de ses tâches. Malumbi avait honoré la RDC devant le Canada et à travers lui, le partenariat entre le pays et War Child Canada était respecté.

Lors de l’exercice de ses fonctions Malumbe avait effectué plusieurs voyages à l’étranger notamment au Canada où tour à tour il visita Ottawa la Capitale fédérale,  Toronto la seconde ville du pays, Quebec et bien d’autres encore. C’est suite aux voyages qu’il effectuait à l’étranger que Malumbi a eu l’idée d’entrer ou d’embrasser la carrière politique.

Son souci était de faire une politique de développement, c’est à dire dupliquer  ce qu’il avait vu ailleurs et les appliquaient au pays de Lumumba.

En 2011, Alimasi Malumbi Matthieu entra en politique et fut aligné à la députation nationale sous la liste des candidats AFDC avec le numéro 4, mais cette aventure n’avait pas produit d’effet. Celui qui a été acteur dans l’implantation de parti dans le territoire de Fizi.

En 2018, Alimasi gardait toujours son espoir et son  objectif qui est celui de servir le pays au parlement donc à l’assemblée. Pari réussi en 2018 car le numéro 101 sera le meilleur élu à la députation provinciale dans la circonscription électorale de Fizi.

Aussitôt le mandat validé à l’assemblée provinciale du Sud Kivu et lors de la constitution des commissions permanentes, ses collègues députés avaient jeté leur dévolu en sa personne pour diriger la commission environnement, ressources naturelles et mines. Commission que l’intéressé avait dirigé de mains de maitre.

En 2022, le Gouverneur de la province du Sud Kivu,  Théo Ngwabidje Kasi va le nommé comme ministre provincial en charge des transports, tourisme et voies de communication dans le gouvernement Ngwabidje II.

Plusieurs innovations sont apportées dans ce secteur dont l’application du numérique. Un logiciel est de lutte contre la fraude des documents  de bord, la fraude fiscale va permettre de réduire les magouilles et le trafic d’influence. Ce qui va permettre la maximisation des recettes et canalisation des fonds de l’État dans le trésor public.

Lors du remaniement  le Gouverneur de province, Théo Ngwabidje, Va le reconduire dans son troisième gouvernement. La fluidité avenue Lumumba, artère principale de la ville de Bukavu, est l’une des réalisations du député Alimasi. Ce dernier a remis de l’ordre sur cette route en interdisant la circulation de motocyclistes, ce qui a réduit sensiblement les accidents sur cette route principale.

Candidat aux élections de 2023 pour le compte du regroupement politique 2A/TDC, il est de nouveau le meilleur réélu du territoire de Fizi à la députation provinciale.

 La philosophie de Malumbi est le travail bien fait. Dévoué à la cause publique, il est l’adepte du genre des nationalistes, patriote de son pays, de sa province et de son territoire. Son souci est de voir la population profiter des actions du gouvernement à tous les niveaux. Il souhaite des services étatiques  qui sont réellement au travail de la population.

Irène Bifomo