Le Bureau de coordination de la société civile (BCSC) du Sud-Kivu vient de prendre des sanctions envers certains de ses cadres.

Il s’agit de Zozo Sakali, rapporteur-adjoint du bureau de coordination. Il est définitivement suspendu de la société civile, comme Emmanuel Bengehya, président du noyau territorial de Kabare, qui lui est suspendu pour 3 mois.

Esther Muratwa, présidente du noyau territorial d’Idjwi, est suspendu également pour trois mois. La même sanction infligée à Emmanuel Balola de Walungu, Joseph Mpeseni de Shabunda et Martin Nyongozi de Kalehe.

Hippocrate Marume, président du noyau communal de Kadutu et Jacques Mbale du bureau de territoire d’Uvira écopent également d’une suspension de 3 mois.

La société civile forces vives reproche à ses membres dans une déclaration lue devant la presse ce vendredi 11 mars d’avoir choisi la voie de la « trahison et de la contradiction par leurs comportement ».

En effet, certains des personnes sanctionnées avaient signé un communiqué dans lequel ils rejetaient la décision de leur bureau décrétant la province morte. « Alors qu’ils participaient librement à toutes les réunions », regrette le bureau. Une décision prise pour exiger la démission du gouverneur Théo Ngwabidje.

Le Bureau de coordination de la société civile (BCSC) donne 15 jours aux personnes sanctionnées d’introduire un recours devant le conseil éthique, déontologie et contrôle de la société civile du Sud-Kivu.

 Janvier Cirala