Les élèves de l’institut Sainte Famille se révoltent contre les conditions dans lesquelles ils étudient. Ils l’ont fait savoir en organisant une marche dans l’avant-midi de ce mercredi 16 février. Une marche partie de leur école se trouvant à côté du terrain de football de Nyakavogo jusqu’à la paroisse catholique de Bagira portant le nom de leur institut.

« Nous sommes venus ici pour voir le curé afin de lui faire part verbalement de notre mécontentement par rapport aux conditions dans lesquelles nous étudions. Car nos enseignants et nous,  lui avons déjà adressé plusieurs correspondances à ce sujet mais sans aucune suite jusque-là », renseigne Victoire, élève de la 6^ème Biochimie.

Il indique que ce qui les a beaucoup choqués est de voir qu’à leur arrivée à l’école ce matin il n’y avait aucun enseignant présent à l’école et même leur préfet. « Nous ne venons pas blaguer à l’école. Ça c’est vraiment vouloir gâcher notre vie », s’indigne-t-il.

L’élève Eugène Rushenge de la 6^ème Biochimie,  indique que des fois, ils sont beaucoup dérangés par le bruit venant des classes voisines de la leur à cause de l’inachèvement du bâtiment de leur école.

« Les murs qui séparent nos salles de classe sont courts au point que les voix venant des classes voisines traversent facilement. Surtout avec l’absence du plafond aussi », renseigne-t-il.

Ce dernier dit ne pas comprendre comment une école de l’église catholique peut être délaissée jusqu’à ce point.

« Nos parents ne peuvent pas continuer en train de payer la prime pour nous pour que nous puissions étudier dans telles conditions que nous jugeons inhumaines. Une école en pleine ville mais sans eau, sans pavement, sans plafond, avec l’insuffisance des pupitres, des fenêtres sans vitres pour ne citer que cela », indique Antony Vangu.

Par ailleurs d’autres sources renseignent que la plupart des enseignants de cette école donnent cours ailleurs dans l’avant-midi où ils seraient mieux payés. Raison pour laquelle leur absence se manifeste toujours.

Les élèves de l’institut Sainte Famille disent être prêts de rentrer à l’EP Bulenga pour étudier dans l’après-midi comme auparavant au lieu, d’après eux, de continuer à étudier dans des mauvaises conditions dans une école inachevée. Et cela pour gagner du temps, surtout pour les élèves finalistes.

En fin, ils ont promis d’entamer avec la grève si leurs revendications ne seront pas prises en compte.

Marcel Asifiwe K.