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Un verre de Kanyanga, une des boissons fortement alcoolisées, trop consommée par un bon nombre des jeunes coûte entre 300 fc et 500 fc.

Le degré d’ivresse de ces boissons est très élevé de sorte qu’une bouteille est consommée par plusieurs personnes.

Les conséquences de ces boissons sur la santé sont multiples comme le fait savoir docteur Marie Cirezi, médecin et chef de staff à l’hôpital général de Bagira.

Selon lui les simples soins qui consistent à la réanimation couteraient 40 à 50 dollars américains. Car dit-elle, son hôpital reçoit plusieurs cas des consommateurs de ces boissons dans un tableau de coma. « Le coût des soins dépend des complications », dit-elle.

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Fabrication de la boisson locale fortement alcoolisée

Parmi les cas simples dû à la prise des boissons fortement alcoolisées enregistrés Dr Marie Cirezi cite la malnutrition, perte d’appétit, vomissement et bien d’autres. Elle indique que ces cas peuvent s’aggraver et créer des complications. « C’est notamment le vomissement de sang, ulcère d’estomac, cirrhose de foie », souligne-t-elle.

Parmi les cas graves liés à la consommation de ces boissons que son hôpital a déjà enregistrés, elle cite celui d’un jeune homme avec vomissement du sang. Un cas qu’ils n’avaient pas su gérer et étaient obligés de le transférer à l’hôpital général provincial de référence de Bukavu.

« Il y a un autre cas d’un monsieur qui était arrivé dans le coma, nous l’avons réanimé mais il ne s’était pas réveillé. Il avait des complications rénales et des complications au niveau de foie. Nous avons voulu le transférer mais la famille n’était pas d’accord suite au coût des soins », note-t-elle.

Faisant allusion au coût de la prise en charge de la maladie dû à la consommation de boissons fortement alcoolisées, un proche d’une famille qui a perdu un de leur suite à cette situation indique que certains cadavres méritent d’être fouettés.

Mais pour Faida Milinganyo, mère de famille, l’Etat doit tout faire pour sortir ces jeunes dans des débits de boissons en les encadrant en leur donnant de l’emploi. « Le chômage est l’un des causes qui poussent ces jeunes à se réfugier dans ces boissons », dit-elle.

Irène Bifomo

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