Il s’observe ces derniers temps un climat de tension au sein de la Division provinciale des Mines et Géologie du Sud-Kivu , tension relative à la mise en place du 31 janvier 2024, un document qui, selon les agents de cette institution, a été publiée 41 jours après sa signature.
Alors qu’en date du 20 février, par communiqué officiel de son Directeur de cabinet, la présidence de la République a publié la décision du Chef de l’Etat, celle autorisant au gouvernement «démissionnaire» d’expédier les affaires courantes avec compétences réduites notamment dans « La suspension, jusqu’à nouvel ordre, des recrutements, nominations, promotions et mouvements du personnel à tous les niveaux ».
« La réalité vécue et entretenue actuellement au sein de notre institution par monsieur TULINABO LUHANDO François, Chef de division, semble défier l’ordre du chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions », renseignent certains agents de cette institution qui ont préféré garder l’anonymat.
La rédaction de CONGOLEO Média, est tombée sur un document écrit par ces derniers pour manifester leur mécontentement.
Voici l’intégralité du message contenu dans ce document des agents de cette division :
Nous cadres et agents de la Division des Mines et Géologie/ Sud-Kivu, condamnons avec dernière énergie le comportement de Monsieur TULINABO LUHANDO François, actuel chef de ladite division, qui est en train d’installer une dynastie au sein de cette institution en posant des actes qui induisent les autorités en erreur au niveau provincial comme au niveau national. Ceci parce qu’il est appuyé et protégé par la maison civile du Chef de l’Etat.
- Cité dans la liste des criminels économiques du Sud-Kivu lors de l’opération menée en date du 1er mai 2023 mais puisqu’il était protégé, il n’a pas subi le sort que les autres ont subi.
- Pour les rotations des agents dans les comptoirs, entités de traitement et maisons d’achat ; Tous les agents sont affectés chaque semaine sauf sa femme et son proche Pascal Mbafunga qui ne sont affectés pas comme les autres. Eux sont toujours permanents au comptoir PRIMERA GOLD et n’y ont jamais été changés depuis son installation. Une situation qui favorise la fraude et la disparition de l’origine de minerais (or) en octroyant les ATM au niveau du comptoir à un prix de 15 dollars par ATM.
- Pour l’intérieur de la province : Monsieur Tulinabo Luhanda François avait affecté le ¾ de ses proches à travers toutes les antennes minières comme des chefs de poste et qui traitent directement avec lui, ne dépendant pas des chefs de bureaux ou d’Antennes. C’est comme par exemple son grand frère Voté Bachaguzu Christian qui travaille avec le numéro matricule d’autrui est à Lugushwa, Imani affecté au laboratoire d’or à Baraka. Les cas sont multiples.
- La nomination des chefs de bureau :
Le chef de Division Tulinabo Luhando François a induit les autorités nationales (Ministre et secrétaire général) en erreur en proposant des agents qui n’ont jamais été ni chefs de bureau, ni chefs d’antenne voire même inspecteurs comme des C.B et d’autres n’étaient même pas agents de mines mais à la grande surprise ils sont directement passés des chefs de bureau, chef de bureau échelon 2.
De la manière dont il a induit les autorités de Kinshasa en erreur, c’est la même chose qu’il vient de faire faire le Gouverneur du Sud-Kivu pour notifier l’arrêté Ministériel n°00029/CAB.MIN/MINES/01/2024 de son Excellence Madame le Ministre des Mines qui était entaché d’irrégularité et attaqué par l’intersyndicale du secrétariat général des Mines (SYNAFI, SYNAFET, C.S.C, SYPROJUDICIA, SIPRAP, SYRAP, G.S, CCT) n°001/INTERSYND/MINES/2024 violant la décision de son Excellence le Chef de l’Etat, le garant de toutes les institutions.
Les premières erreurs :
- Monsieur Bagalwa Bisimwa Emmanuel n°4 n’a jamais été chef de Bureau contrairement à ce qu’on dit que son ancienne fonction c’est chef de Bureau.
- NABINTU ILUNGA Florence n°3 : même cas. Et d’ailleurs ça fait 4 ans qu’elle n’est pas dans la province depuis qu’elle était partie chez son mari NTOLE à Kinshasa.
- BISIMWA KANYAMA Pascal n°6 n’a jamais était chef de Bureau aussi.
- LUNANGA IGILIMA Gabriel n°8, n’a jamais été chef de Bureau Métallurgie mais plutôt il faisait l’intérim du Bureau Géologie depuis que LUBULA BABAFULU était promu chef de Division.
- NABINTU KAJABIKA Fidélité n°10, n’a jamais été chef de Bureau Documentation et NTIC.
- CIGOHWA MIHIGO Eleutère et LUNANGA IGILIMA Gabriel ont tous le même numéro matricule 73 21 32. Question : à qui appartient réellement ce numéro matricule ?
- Monsieur ASIFIWE BUHANANO Eloi : même cas. Il n’a jamais été chef de Bureau dudit bureau aussi.
Deuxièmes erreurs :
- Elimination volontaire de certains chefs de bureau reconnus par l’arrêté Ministériel de 2018 et la commission d’affectation collective n°0030/CAB/MINES/01/2018 par Monsieur François TULINABO LUHANDO. Il s’agit de MAPENDANO MUTAMBARUGO Jackson, chef de Bureau minier territorial de Kalehe-Idjwi. Et de KATABI RUCHINGAMA, chef de bureau secrétariat. Question: désormais ces chefs de bureau sont de quel statut administratif ?
- Monsieur BARHAFUMWA NZAMU Alexis, chef de bureau minier territorial de Shabunda s’est vu dégradé dans le nouvel arrêté ministériel n°00029/ CAB. MIN/MINES/01/2024 et la commission d’affectation N°CAB. MIN/MINES/ANSK/009/2024 sur proposition de Monsieur le chef de Division François TULINABO LUHANDO or sur l’arrêté et la commission d’affectation collective de 2018 il était chef de Bureau et sur l’arrêté de mécanisation de la Fonction Publique il a été mécanisé comme chef de Bureau.
- Signalons aussi que monsieur Amisi Bulelwa, chef d’antenne de Mwenga, s’est vu remplacé par le frère propre du Chef de division et reste actuellement sans poste. Il y a monsieur Charles Malekera qui a des qualités mais lui n’a pas été promu.
Les antennes minières qui existaient et fonctionnaient et avaient des animateurs n’existent plus. Est-ce que c’est oublié ? C’est effacé ? Ou c’est disparu ? Il s’agit de Lulingu, Kigulube, Elila et Kabare.
Il faut dire que ces agents promettent de passer à des actions de grande envergure si rien n’est fait par les autorités compétentes. Qui, selon eux, doivent statuer sur cette situation afin de remettre de l’ordre dans cette division avant que le pire n’arrive.
François Mukoma