Les journalistes de Bukavu ont été outillés sur la manière d’informer en période pré et post électorale dans une zone de conflit.
Il s’agit d’une restitution de la formation organisée par l’Association des journalistes professionnels ( AJP ) de Belgique en collaboration avec l’association Congolaise des femmes journalistes de la presse ( ACOFEPE ). Une restitution qui s’est tenue du 20 au 21 février avec l’appui de Wallonie Bruxelles international ( WBI ) .
Les journalistes qui ont participé à cette séance de travail, ont échangé sur les défis rencontrés lors de la campagne électorale, comment lutter contre les désinformations et comment diffuser les informations dans une zone où il ya un conflit…
Ernest muhero, coordonnateur de RJAE et l’un de formateur a partagé sur comment un journaliste doit être une église au milieu du village sans parti pri.
« Une mission des journalistes est de diffuser les informations exactes et impartiale. Une bonne pratique du journalisme peut souvent mener à la réduction d’un conflit« , a-t-il expliqué.
Et d’ajouter qu’un journaliste doit être sensible au conflit c’est être un reporter qui milite en faveur de la paix sociale dans une zone de conflit.
Pour Ignace Bonane, deuxième facilitateur a montré que durant la campagne électorale et pour éviter les désinformations un bon journaliste doit respecter le code d’éthique et la déontologie du journalisme congolais.
« A travers cette formation que nous avons reçu, nous avons eu le courage d’échanger avec d’autres confrères et de partager les matières acquises durant notre formation et former d’autres journalistes sur les savoirs faire et comment valoriser ce noble métier durant la période pré et post électorale. Et comment diffuser les informations dans une zone à conflit« , a-t-il fait savoir.
Les participants à cette formation, remercient les facilitateurs durant ces deux jours, car ils étaient satisfaits de la matière et de la thématique.
Fidèle Ushindi reporter de Watoto news se dit satisfait de la formation et remercie les organisateurs de pouvoir choisir un thème très capital dans cette période où le pays est en guerre.
« Personnellement j’ai appris comment lutter contre la désinformation et j’ai appris certaines tactiques en mettre en marge pour contourner l’intox qui circule dans des réseaux sociaux« , a-t-il dit.
Chance Nganiza