« Des contacts ont déjà été pris par les autorités angolaises auprès des leaders du M23 ». Cette affirmation est du président de l’Angola João Lourenço, lors d’une interview accordée à RFI.
Il répondait ainsi à la question de savoir pourquoi la paix n’est pas au rendez-vous dans cette partie de la RDC. D’après lui ses contacts qui ont débutés depuis le 28 février n’ont pas encore produit des résultats.
« Après le dernier sommet de Luanda, nous avons réussi à obtenir un premier cessez-le-feu… qui malheureusement a été violé à plusieurs reprises. On cherche à obtenir un nouveau cessez-le-feu. Et passer, ensuite, à la démobilisation des forces du M23 », a-t-il dit.
João Lourenço fait savoir qu’après la démobilisation, les composantes du M23 seront ensuite réinsérer dans la société.
Pour ce qui est de retour de la paix, il fait savoir qu’il est facile de commencer une guerre et qu’il est compliqué d’y mettre fin. « Ce serait une illusion de croire que c’est simple et que l’on peut en finir avec un conflit du jour au lendemain », a-t-il déclaré.
L’idéal selon lui, serait que ce conflit s’arrête le lendemain. Mais la réalité, renchérit-il, est tout autre. Lourenço estime qu’il faut travailler pour faire en sorte que les autres pays de l’EAC déploient leurs troupes pour lutter contre les groupes armés.
« On sait qu’il est compliqué de mobiliser les ressources nécessaires à ce déploiement, mais le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine travaille en ce sens », souligne le président de l’Angola.
François Mukoma