Les habitants de la ville de Bukavu ont fait face à l’absence des taxis et taxi-bus sur différentes artères de la ville. Une situation qui a rendu difficile la circulation des personnes dans les premières heures de la journée.
Cette absence de transport en commun est due à un appel de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), appelant à une ville sans véhicule. Une façon pour cette association de dire non aux tracasseries policières dont ses membres font l’objet sur la route.
L’ACCO demande également le remplacement du commandant de la Police de circulation routière (PCR), qu’elle accuse d’être à la base de ces tracasseries.
Il faut dire que seules les motos taxis et tricycles (Bajaj) effectuaient le transport en commun sur certains axes de la ville. Ces derniers en ont profité pour hausser le prix de transport. Sur le tronçon Bagira-Place de l’Indépendance par exemple, le prix est passé de 2000fc à 3000fc pour une moto qui transporte deux personnes.
Si certains agents de l’Etat sont restés à la maison, d’autres ont préféré marcher à pied jusqu’à leurs lieux de travail.
A noter que malgré l’appel du ministre provincial de transport et communication demandant aux chauffeurs de travailler, ces derniers sont restés chez eux. Une façon d’honorer à la décision des dirigeants de leur structure (ACCO). Mais certains habitants espèrent que la situation va s’améliorer au cours de la journée.
François Mukoma