Prévue pour le mois de Mars prochain, la rencontre des éliminatoires CAN 2023, qui va opposer la RDC, à la Mauritanie crée déjà la tension au pays des léopards.
Après le refus des cadres de la sélection de se présenter, si le match entre la RDC et la Mauritanie se jouait à l’étranger, la FECOFA s’est retrouvé « dos au mur ».
Chancel Mbemba et ses coéquipiers pensent que c’est une « honte » de se retrouvé dans cette situation. Alors qu’il y a encore un stade homologué au pays, notamment le stade Mazembe de Lubumbashi.
Alors que le Stade des Martyrs (à Kinshasa) et le stade Kibasa Maliba (à Lubumbashi) n’ont pas reçu l’homologation de la CAF, une option était encore envisageable pour la FECOFA. Celle-ci devrait déménager vers Lubumbashi, chose qui n’a pas été fait pour des raisons dont on ignore encore.
Comme l’AS Vita Club (à Brazzaville), le DCMP (en Angola) et Lupopo (en Zambie), la Fecofa voulait le Cameroun pour les Léopards.
La pression a ramené la Fédération à la raison, à cause de la Mauritanie
Cependant, la pression des léopards a ramené les responsables de la Fédération à la raison. Ces derniers se sont réunis ce lundi 20 Février à Kinshasa, pour « désigner un nouveau stade » qui devra abriter cette rencontre.
La réponse à cette question a été convient d’etre donné dans 24heures, après réflexion. Il est donc inutile de rappeler que ça sera le stade Mazembe de Lubumbashi, le seul rescapé des sanctions de la CAF.
Rappelons que tout a commencé lorsque la Fédération mauritanienne de Football, a annoncé le lieu où se tiendra la rencontre décisive des Léopards. Et d’après ce communiqué, le match devrait avoir (aura) lieu au stade Japama du Cameroun. La nouvelle a même été confirmée par la FECOFA.
Cette nouvelle n’a pas été digérée par l’opinion sportive congolaise, mais surtout pas par les léopards (anciens, comme actifs).
Eric Shukrani