Le bourgmestre de la commune de Bagira, Patience Bengehya, souhaite voir ses administrés participer dans les activités de la commune.

Il l’a fait savoir lors d’un dialogue social organisé ce lundi 21 août dans la salle Polyvalente de ladite commune.  L’objectif, motiver les habitants de la commune à la participation citoyenne. « Notre volonté est de les pousser au travail et de leur dire qu’ils ont notre accompagnement », a-t-il déclaré le bourgmestre.

Ce dialogue citoyen était une occasion pour Patience Bengehya de présenter certaines réalisations de la commune. C’est notamment la construction d’un pont à Cikonyi, l’appui à la population de Kasha à travers la famille « tujenge kwetu Kasha ». Cela dans la construction d’un escalier à Kanoshe.

« Notre principal réalisation est en terme de plaidoyer qui nous a permis d’obtenir la connexion de deux parties de la commune. A savoir Kasha et Bagira centre », indique-t-il. Une connexion rendue possible, selon lui, grâce au Gouverneur Théo Ngwabidje.

« Il a été sensible et nous a accordé un financement pour la construction du pont Mugaba. Mais aussi il a appuyé les anciens travaux de réhabilitation de la route place communale jusqu’au quartier D », a-t-il renchérit.

Ont pris part à ce dialogue, les agents de la commune, les Conseils locaux de développement (CLD), les cadres de base. Mais aussi la société civile ainsi que les membres de la Société anti-corruption et anti crime (SOCAC).

Plusieurs mesures ont été prises. Ceci pour permettre à la commune de Bagira de trouver des moyens et réaliser des projets d’intérêts communs. Une équipe de récolte des taxes dans les quartiers a été officiellement mis en place. Et le travail de sensibilisation commencera sous la conduite de SOCAC.

Héritier Walumbuka, président de cette structure a fait savoir que des agents seront dans les quartiers pour la sensibilisation. « Nous prendrons 3 personnes dans chaque quartier pour travailler avec nous », a-t-il dit.

Un autre dialogue est fixé pour le premier samedi du mois de novembre pour le même exercice.

Irène Bifomo