L’Association des Journalistes Sportifs du Congo section du Sud-Kivu (AJSC/Sud-Kivu) se réunit le 6 Août prochain pour son Assemblée Générale Extraordinaire et Elective. L’organisation est déjà critiquée, alors que les élections approchent à grands pas.
Alors que le comité en place depuis 2019 est fin mandat, tous les membres de celui-ci sont candidats pour leur propre succession.
Le souci se situe au niveau de l’équipe organisatrice de cet exercice démocratique, pour des élections apaisées dans la corporation.
Des polémiques ont d’ores et déjà bien débuté entre les différents protagonistes. Pour cause, c’est comité en place (candidat) qui a rendu publique la liste des candidats et électeurs attendus à ces scrutins.
L’un des candidats sous couvert d’anonymat, accuse le secrétaire de l’AJSC (candidat) de prendre position. Ceci, pendant que c’est la Commission Electorale Indépendante qui doit organiser ces exercices est sensé. Il rappelle également que c’est la CENI qui est sensé publier la liste électorale, et ses membres ne peuvent en aucun cas, se présenter à ses élections.
« Nous pensons que ces élections sont déjà triquées. Comment se fait-il que la liste soit rendue publique par un challengeur dans ces élections. On voit l’apparition de certains noms qui n’ont jamais participé dans les Assemblées Générales. C’est vraiment incompréhensible, quand on se rappelle que certains ont été écartés sous prétextes qu’ils n’ont jamais participé dans l’Assemblée de l’AJSC » S’est-il indigné.
Tant d’interrogations qui font croire aux observateurs, que ces élections sont déjà taillées en faveur d’un candidat et ses compagnons. Et cela, au détriment de leurs adversaires.
Pour une bonne transparence, l’opinion proposait l’attribution de l’organisation (des élections) à l’Internews ou l’UNPC. Cela, empêcherait des soupçons de tricherie des uns, en vers les autres comme le suggère notre interlocuteur.
Signalons que dans ces élections, même le président de la Commission Electorale est membre de cette Association. Ceci veut dire, qu’il doit forcément avoir une partie, parmi les deux protagonistes, qu’il doit soutenir.
Eric Shukrani