Un atelier de restitution des résultats de sondage dans une étude de l’organisation PNUD et ses partenaires a eu lieu ce lundi 16 mai 2022 à Bukavu.

Selon Isaac Kayaya, chargé des programmes bureau terrain de Goma, ce dans le cadre du projet appelé « Collecte des données sur la consolidation de la paix et la reconstruction en RDC » que ce sondage a été effectué.

« L’idée du projet au fait, c’est de mettre à la disposition des différents  décideurs dont au niveau du pays, et ainsi que des partenaires techniques et financiers de l’Etat, des données fiables sur la sécurité, la justice et la cohésion sociale et la consolidation de la Paix » A fait savoir ce cadre du bureau de PNUD à Goma.

Il ajoute aussi que ce projet a pour mission de mettre à la disposition de différents décideurs  ces données. Cela, afin que ces derniers puissent orienter leur politique et prendre des décisions et actions qui rejoignent les attentes des populations.

Notre interlocuteur renseigne qu’après sondage, une collecte des données a été effectuée et un rapport sur ces différentes thématiques a été produit. C’est donc les résultats de ce sondage que le PNUD et ses partenaires ont présenté aux cadres de base et aux différentes autorités de la ville de Bukavu.

C’est pourquoi, après la présentation des résultats de sondage, des partenaires se sont réunis en atelier, ils ont proposé des solutions pour faire face aux différentes catastrophes enregistrés dans la ville de Bukavu et ses environs.

C’est le 23e rapport…

« Le rapport que nous venons de produire, c’est le 23^e rapport dans le cadre de ce projet. Pour le précédent rapport nous avons vu de plus en plus, des autorités recourir à ces données de sondage pour l’élaboration de leur politique. Il y a une appropriation provinciale de ce rapport et même de ces études parce qu’avant la descente sur terrain, il y a les autorités provinciales qui donnent l’autorisation aux enquêteurs de pouvoir collecter les données » Poursuit le cadre du PNUD dans la salle.

Isaac Kayaya a également expliqué l’impact de ce projet. Celui-ci affirme qu’il réside dans les nombres de décisions qui ont été prises en s’appuyant sur ce projet. Selon lui, le projet en soi, ne pas sa finalité, mais la finalité c’est « Ce que les partenaires, et ce que des destinateurs font les données qui sont collectées » A-t-il fait savoir.

A chaque fois que la collecte des données est effectuée, que le rapport est élaboré, le PNUD et ses partenaires organisent « ce genre d’atelier ». Ces rencontres permettent  aux décideurs de se réunir et réfléchir sur les solutions à apporter aux problèmes de la communauté.

« Pour chaque sondage, plusieurs indicateurs  sont abordés. Notamment plus de 300 indicateurs qui sont abordés pour chaque sondage, mais ici, dans le cadre de ce rapport, on a fait un focus sur la sécurité,  la justice, la cohésion sociale et beaucoup plus sur la réponse aux catastrophes naturelles » A affirmé Isaac Kayaya.

La population du Nord et du Sud-Kivu étant confrontée à des cas de catastrophes naturelles ; des tels résultats pourraient aider la population à être préparée pour répondre à ces problèmes.

Signalons que ce projet conjoint du PNUD, et de la section des affaires civiles de la MONUSCO, a connu le concours  de la « Havard Humanitary Initiative », de l’institut national de la statistique, ainsi que des Universités congolaises, dont l’UCB (Sud-Kivu). Ledit atelier s’est tenu à l’Hôtel Mont Kahuzi, dans la commune d’Ibanda.

Eric Shukrani