les enseignants

Les enseignants des écoles conventionnées demandent aux députés provinciaux d’éclaircir le contenu de l’édit sur l’enseignement voté à l’assemblée provinciale.

Ils l’ont fait savoir lors d’une réunion organisée ce lundi 18 octobre à l’Institut Tumaini. Une réunion qui avait comme objectif, l’évaluation  de l’état de grève. Qu’ils avaient déclenché le 4 octobre juste à la rentrée scolaire.

Il s’agit des enseignants des écoles catholiques et protestantes réunies autour de leurs différents syndicats à savoir le syndicat des enseignants des écoles catholiques (STNECATH) et protestante (SYNEP).

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enseignants à l’Institut Tumaini

Ces derniers indiquent que les députés provinciaux avaient promis que les enseignants recevront des avantages de l’édit qu’ils ont voté au mois de septembre. « Comme la paie du mois d’octobre sera lancée, nous voulons savoir dans quelle banque nous irons retirer ce que la province à réserver pour nous », ont-ils fait savoir.

Les enseignants du Sud-Kivu indiquent ne pas avoir confiance aux pourparlers engagé entre le gouvernement et certains secrétaires généraux à Kinshasa. Ils parlent d’une stratégie du gouvernement pour corrompre ces derniers. D’où leur conclusion que ces pourparlers n’engagent pas les enseignants des provinces.

En attendant l’édit, les enseignants restent en grève

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Dans la salle de réunion, des enseignants évaluent le mouvement de grève

Après analyse de la situation actuelle, ces enseignants ont pris la décision d’endurcir leur mouvement de grève. Ils ont décidé de rester à la maison jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte par le gouvernement central.

Il s’agit du respect des accords de Bibwa ainsi que la paie de tous les enseignants nouvelles unités. Et les enseignants qui ont remplacé les inspecteurs. Mais aussi l’octroi des mutuelles de santé aux enseignants de provinces et la suppression des zones salariales.

En ce qui concerne la pétition contre Tony Mwaba, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Jacques Cirimwami dit qu’elle va continuer à circuler pour récolter des signatures. « Comment celui-ci peut parler de désactiver des agents de l’Etat alors que lui-même n’est l’est pas ? », demande le secrétaire du SYNECATH.

Ensembles, ces enseignants ont décidé de continuer d’échanger avec les députés nationaux afin de les rappeler leurs devoirs envers la population.

Il faut dire que les enseignants des écoles officiels qui étaient également en réunion à l’Athénée d’Ibanda ont annoncé une marche pour ce vendredi 22 octobre. Une marche à la quelle participeront aussi des parents accompagnés par le bureau de coordination de la société civile.

Chance Nganiza

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