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Les composantes de la Société Civile du Sud-Kivu se sont réunies ce vendredi 22 octobre 2021 avec le comité des parents. C’était dans les buts de statuer sur les problèmes qui gangrène l’éducation et les processus électoraux.

Deux points étaient à l’ordre du jour au cours de ces assises, la grève des enseignants, mais également les prochains processus électoraux en RD Congo.

Dans l’objectif de trouver des stratégies pour mettre fin à la grève, une réunion élargie de la Société Civile a été à l’honneur.  Des  stratégies ont été montées, parmi lesquelles, des marches pacifiques  pour rev« Le mardi le 26 octobre, on va faire une marche pacifique pour expliquer les droits de nos enfants entant que parents. Nous allons demander aux uns et aux autres s’entendre pour que les enfants rentrent  le plus rapidement possible à l’école. Cela, pour éviter l’année blanche ». Le comité de parents revendique à l’état congolais la reprise des cours, comme l’a révélé Adrien Zawadi, président de la Société Civile du Sud-Kivu.

Selon ce cadre de la Société Civile, un échange avait eu lieu avec le comité des parents pour envisager la rentrée scolaire au 4 octobre dernier. Trois semaines sont passées, les enfants sont toujours à la maison.

« Nous étions dans une réunion avec tout le comité provincial de parents, nous avions parlé de la question de la rentrée scolaire de nos enfants. Comme vous le savez, la rentrée était entendue  pour ce  4 octobre ; et ça fait trois semaines que les enfants sont à la maison » Dit le président provincial de la Société Civile.

La raison d’agir du comité des parents 

La Société Civile se dit craindre des retombées de cette période de grève pour les élèves qui sont obligés de rester à la maison.  

« Nous craignons que nos enfants soient entrainés dans le phénomène des boissons fortement alcoolisées et l’insécurité, et que leur avenir soit compromis» ajoute-t-il

Adrien Zawadi pense qu’en demandant à l’état de s’occuper de ses enseignants, les parents ont bien assumé leur « responsabilité ». « Les enseignants qui sont les employés, doivent s’entendre pour que nos enfants rentrent à l’école. L’éducation est un droit inaliénable,  et donc, il faut que nos enfants rentrent à l’école ».

Signalons que les parents seront dans la rue, et l’ont signifié aux autorités par une lettre écrite. Cela pour demander aux autorités et les enseignants de se mettre d’accord pour la gratuité. Ces échanges se sont déroulés dans la salle Concordia de l’Archevêché de Bukavu, dans la Commune d’Ibanda.

Chance Nganiza

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