brûlés

CPCA-A64 un nouveau mouvement rebelle dans la province du Sud-Kivu. En effet, il s’agit du groupe armé qui vient de s’illustrer en attaquant la ville de Bukavu dans les premières heures de ce mercredi 3 novembre.

Si ce nom est encore nouveau dans cette partie de la République où pullulent nombreux groupes armés, il n’est pas aussi méconnu dans les chefs des habitants de la ville. Pour le comprendre, il faut remonter au mercredi 27 octobre.

Dans l’après-midi de cette journée, 7 personnes présentées sont arrêtées dans l’enceinte de l’Université officielle de Bukavu (UOB). Si elles sont présentées comme des bandits armés, l’arsenal militaire en leur possession fait douter.

Des informations commencent à circuler sur l’identité des personnes arrêtées et sur leur mobil. « Il s’agirait d’un mouvement rebelle en gestation », avait indiqué une source anonyme à congoleo.net.  Elle indique que l’objectif de ce mouvement serait de renverser des institutions en place.

« Ils sont présents dans différents territoires de la ville de Bukavu », avait-elle dit en indiquant leur présence dans ville de Bukavu. Une autre source fait alors savoir que ce mouvement rebelle avait l’objectif de s’attaquer aux dépôts d’arme des FARDC afin d’y voler des munitions.

Selon des sources concordantes, les FARDC se seraient affrontées aux éléments de ce mouvement rebelles le dimanche 31 octobre. L’affrontement aurait eu lieu à Kabushwa, dans le groupement de Katana en territoire de Kabare. Un milicien aurait alors été tué.

L’attaque de jour aurait alors l’objectif de voler des armes des bases des FARDC. Mais aussi de libérer leurs camarades arrêtés lors de leur tentative d’attaque à l’UOB. Une mission qui a échoué à en croire les déclarations du commandant de la 33ème région militaire, le général de brigade Bob Kilubi.

Thomas Uzima

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