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Le bureau urbain de la société civile plaide pour l’allègement des mesures de couvre-feu en cette période des festivités de fin d’année.

Ceci a été au cœur d’un échange qu’ont eu les acteurs sociaux de cette structure avec les services de sécurité ce jeudi 23 décembre.

Ainsi le bureau urbain de la société civile demande qu’il y ait changement des méthodes dans la sécurisation de la ville. Il plaide à ce que des policiers soient placés aux points les plus chauds de la ville.

« Des éléments de l’ordre doivent être déployés dans les quartiers et certaines avenues de la ville », peut-on lire dans un compte-rendu signé par Guillaume Cikuru, son rapporteur adjoint.

Sur place, un cadre de concertation entre la police nationale et le bureau urbain a été institué pour définir des stratégies de lutte contre la criminalité urbaine.  Et une réunion se tiendra chaque fin du mois avec les services de sécurité.

Pour rappel, un couvre-feu avait été instauré par les autorités provinciales quelques jours après l’attaque d’un groupe armé sur la ville de Bukavu. Afin de traquer certains membres de ce groupe qui se trouveraient dans la ville, ce couvre-feu commence chaque jour à partir de 21 heures.

Une mesure qui risque d’empêcher les habitants de la ville à bien fêter le nouvel an. D’où cet appel du bureau urbain à la population de toujours collaborer avec les services  de sécurité en s’appropriant l’opération « jicho kwa jicho ».

Une opération qui consiste à dénoncer par la population auprès des services de sécurité toute personne jugée suspect dans le milieu.

Thomas Uzima

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