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L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) accuse Meschac Bilubi, Maire de la ville, d’être à la base de la hausse du prix de transport en commun à Bukavu. Ils viennent de le faire connaitre ce samedi 3 septembre à congoleo.net.

« Nous chauffeurs, vous nous prenez pour des mauvais mais nous pensons que le plus mauvais et ennemi même premier de la population, en matière de transport dans cette ville, serait Bilubi », dit un chauffeur de l’ACCO/ Kadutu.

On ne comprend pas comment le maire de la ville, s’explique-t-il, peut insister sur un prix de 500 francs congolais dans son communiqué officiel du 26 août.

Mais, continue-t-il, 4 jours après en date du 1er septembre il fait sortir un autre communiqué nous obligeant de payer chaque jour par taxi bus, une taxe de 1000 francs congolais. « Et cela sans même nous avoir consulté. C’est vraiment être trop égoïste », dit-il. 

Un autre chauffeur de l’ACCO/ Bagira se demande quel sera le rôle de l’argent de cette nouvelle taxe que la mairie vient de fixer. « Une taxe journalière dit de stationnement des véhicules pour des parkings dont on ne voit pas », dit-il.

Nos frères motards, poursuit-il, paient 300 francs chaque jour depuis mais en termes de rédévabilité rien de visible n’a jamais été fait. « Après les motos, c’est le tour des véhicules. Et tout ça pour s’enrichir seulement et appauvrir l’Etat », déplore-t-il.

Les actions menées par Bilubi, dit-il, ces derniers temps contre nous chauffeurs « sont énervantes ».

Les chauffeurs s’indignent de la pluralité des taxes dans leur secteur

Les chauffeurs de disent s’indigner de la pluralité des taxes leur imposer par les autorités ces derniers temps dans le secteur du transport en commun.

«  Pendant que les autorités nous imposent à payer diverses taxes, les policiers de circulation routière, de leur part aussi, nous demandent chaque jour de l’argent dont on ne sait pas le rôle », s’indigne un chauffeur à Nyawera.

Au nom, dit-il, de tous les chauffeurs je demande pardon à la population pour avoir contribué à sa souffrance de chaque jour. « Mais comprenez bien que les vrais sorciers du peuple congolais, ce sont ses dirigeants. Des gens sans cœur »

Marcel Asifiwe K.

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