mais armées

Deux personnes viennent d’être tuées par des hommes en arme dans la commune de Bagira dans la nuit du samedi au dimanche 18 juillet.

L’une des victimes à la personne de Lokole Bihinda, habitant sur avenue Cishule quartier Cikera a reçu une balle lors de l’attaque de son domicile vers minuit. Elle est morte sur le champ. Des sources sur place laissent entendre que sa femme a été fortement tabassée et poursuit des soins à l’hôpital général de référence de Bukavu.

Plusieurs biens de valeur ont également été emportés par ces hommes qui ont forcé la porte et entré dans la maison. Ils se sont ensuite volatilisés dans la nature sans que personne ne puisse les identifier.

La deuxième victime est une femme qui s’était séparée de son mari et qui habitait l’avenue Kalengera dans le quartier Mulambula. Ici, des hommes armés sont entrés dans sa maison et ont ouvert le feu sur mama Kadogo, vendeuse de haricot au marché beach Muhanzi et qui a rendu l’âme. Ces hommes se sont ensuite retirés sans rien emporter, nous indique Udephonse Baderha habitant du milieu.

Il faut dire que les quartiers Mulambula, Cikonyi et Cikera connaissent une insécurité qui ne dit pas son nom et cela depuis un bout de temps. Il ne se passe plus une nuit sans que soit rapporté des cas des tueries et des vols, œuvres des bandits armés.

Une situation que dénonce Mushagalusa Kazunguzibwa, président du sous noyau de la société civile de Cikera. Celui-ci pointe de doigt l’absence d’un poste de police à Cikera, deuxième quartier le plus vaste de la commune de Bagira.

« Ces malfrats opèrent paisiblement parce qu’il y’ a absence de la police qui peut les inquiéter », dit-il en indiquant que la population de ce coin de la ville reste abandonnée à elle-même.

Mushagalusa Kazunguzibwa demande l’installation d’un poste de police dans le milieu et cela dans le bref délai. Il ne trouve pas le pourquoi de continuer à payer des taxes alors que le quartier ne reçoit pas la contrepartie en terme de sécurité. « Si non nous finirons par être tous tués », fait-il savoir.

Amani Malanga

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