Bralima

Des camions de la société Bralima et ceux d’entrepôt sont la cause majeure des embouteillages fréquents sur RN2. Un constat fait par la rédaction de Congoleo.net, ce lundi 15 novembre.

Des embouteillages sont causés par des manœuvres et des mauvais stationnements des camions de Bralima et d’entrepôt en pleine route quittant la Place de l’indépendance-Bagira, juste au niveau de la Brasserie.

Une situation décriée par un conducteur de transport en commun rencontré au niveau de la Brasserie. Ce dernier se pose la question de savoir comment le gouvernement provincial peut continuer à faire semblant au cri de toute une population.

Seulement à cause des taxes qu’il perçoit aux près de ces deux sociétés dont nous ne voyons pas des fruits, dit-il, sur le terrain.

Albert Watukalusu, chauffeur sur axe Place-Industriel-Kadutu, dit que ces embouteillages leur posent problèmes avec des clients qui, s’impatientant, se disputent avec des chauffeurs.

« Surtout au niveau de l’Industriel juste à côté du dépôt de la société Bralima non loin de CAPA où leurs camionneurs stationnent comme ils veulent. Vraiment c’est un manque à gagner pour nous en tant que chauffeurs », s’indigne-t-il.

Justin Ombeni, étudiant, se plaint aussi de ces embouteillages. « Des fois, j’arrive avec un grand retard au cours. Ce n’est pas que je ne quitte pas à temps à la maison, mais la plupart des fois c’est à cause des embouteillages que nous rencontrons au niveau de la Bralima causés par ses gros camions », se désole-t-il.

Des morts s’enregistrent déjà à cause d’embouteillages

Pour sa part, Ciza Kakoma, habitant de Bagira, dit avoir perdu son père biologique à cause de ces embouteillages.  « Mon grand frère, amenait mon père à l’hôpital général de Bukavu pendant qu’il était dans un état critique », dit-il.

 Il ajoute en racontant que quand ils étaient arrivés au niveau de la Brasserie, ils s’étaient butés à un problème d’embouteillage qui avait duré plus de 2 heures. Quand il y a eu passage ils ont poursuivi avec leur route.

 « Malheureusement quand ils étaient arrivés à l’hôpital les médecins leur avaient déclaré que notre père était déjà mort », raconte-t-il, larmes aux yeux.

Marcel Asifiwe K.

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