Olivier Safari

La famille d’Olivier Safari était en sit-in ce 6 octobre devant le bureau des Etablissements eau pour tous (EPT), l’un des revendeurs des produits Premidis. Ils réclamaient le corps de leur membre de famille décédé sur le lieu.

Accusée d’avoir caché l’information à la famille, l’entreprise EPT donne sa version de fait par Jean-Petit Magayane, son avocat conseil. Celui-ci s’est exprimé au cours d’une interview accordée à Congoleo.net ce jeudi 7 octobre.

Congoleo.net : nous avons appris que Olivier Safari l’un de vos travailleurs est décédé le samedi passé sur le lieu du travail. Pouvez-vous nous en parler ?

Jean-Petit Magayane : premièrement je peux préciser que le regretté Safari n’était pas engagé d’une manière permanente aux Etablissements eau pour tous. Il était de temps en temps, en cas de besoin, utilisé comme manutentionnaire. Il était journalier chez-nous.

Samedi en date du 2 aux environs de 11 heures, pendant que lui était retenu ce jour pour travailler, un incident s’est produit, car il est utilisé soit pour le chargement, soit pour le déchargement des cartons d’eau, mais ce jour-là le gérant en place a préféré louer un camion, comme la maison n’a pas des gros camions pour des lourdes charges. Il se fait que le camion dont il est question, avait barré la route alors qu’il y avait un  véhicule qui devait quitter d’où il fallait que le camion puisse ouvrir la route.

Il se fait que la porte de ce camion s’ouvre avec une pression. Je ne sais pas si c’est par mal chance ou par mauvaise manipulation de la porte et monsieur Safari qui était à l’intérieur du camion a voulu par curiosité regarder dehors c’est par là que la porte l’a cogné précipitamment et suite à ce coup il est mort sur place. Voilà en bref ce qui était à la base de la mort de monsieur Safari.

CL : selon vous, il n’est pas mort par l’engin de l’entreprise comme certains le disent ?

JM : monsieur Safari n’est pas mort par l’engin de la maison EPT ni par la maison Premidis. C’est plutôt le camion qu’on a loué qui était à la base de la mort de monsieur Safari. Et après le décès, l’auteur a été arrêté et acheminé directement à la police de circulation routière. Et en ces jours les enquêtes continuent et à ma connaissance l’auteur a déjà déclaré cet accident.

Je voulais donner une précision parce qu’il y a eu des confusions par ci par là que le monsieur est mort électrocuté, il a été assassiné, que les cartons de l’eau sont tombés sur lui. Tout ça ce ne sont que des confusions, c’était la journée, c’était dehors, il y a des voisins et les passants qui ont vécu la scène il n’y a pas vraiment de confusion.

Le propriétaire de véhicule lorsqu’il a comparu, il a reconnu que ce son véhicule qui a été à la base de la mort du feu Safari. C’est plutôt des personnes de mauvaise foi qui ont rapporté à la famille du défunt des mauvaises informations.

CL : la famille accuse la société d’avoir caché l’information de la mort de leur frère et d’avoir acheminé celui-ci directement à la morgue. Qu’est-ce que vous en dites ?

JM : nous l’avons acheminé à l’hôpital, mais pas à la morgue parce qu’il faut que le médecin constate que la personne est décédée. C’est en arrivant à l’hôpital, après quelques interventions que le médecin a confirmé que la personne était décédée. Que la famille se tranquillise, c’est un accident qui arrive et lorsqu’il y a accident on ne pouvait pas laisse une personne qui bougeait encore au sol.

CL : qui va alors indemniser la famille du défunt ?

JM : c’est claire, la personne qui a été à la base de la mort de monsieur Olivier Safari est connu et a accepté. Il est pratiquement impossible que les Etablissements EPT indemnisent la famille du défunt. Car la société EPT n’a commis aucune faute. La personne qui a la charge d’indemniser la famille du défunt c’est bien le propriétaire du camion.

Marcel Asifiwe K.

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