courant

Quatre familles ont été visitées dans la nuit de ce 9 au 10 octobre aux environs de 00 heures sur avenue Hôpital général dans le quartier Nkafu en commune de Kadutu.

Il s’agit des familles de Josué Nganiza, de Rudahinda, d’Espoir Kahazi et de Christian, toutes résidant non loin de l’hôtel Smart et les Cliniques universitaires de l’UOB.

Ces bandits à mains armées, munis d’armes à feu, des lances et machettes ont  réussis à emporter plusieurs biens de valeur des familles visitées. C’est notamment des appareils électroménagers, des ordinateurs, des téléphones, des vêtements.

Ils ont également emporté une somme d’argent trouvée dans ces maisons et même des pièces d’identité des résidents. Ils les ont ligotés en promettant de revenir.

Il faut dire que dans la matinée de ce même dimanche, Justin Murhula Kubota, un jeune du milieu qui faisait le footing a frôlé la mort dans le même quartier à 5 heures au niveau du marché des chèvres. Celui-ci est tombé sur une équipe des 8 jeunes qui l’ont tabassé et lui ont ravi son téléphone portable.

A noter que tous ces événements se déroulent à moins de 20 mètres du SCIAT de la police Beach Muhanzi. Une situation qui inquiète des acteurs de la société civile qui ne comprennent pas pourquoi les policiers se trouvant à cet endroit n’interviennent pas.

Patrick Munguakonkwa président communal de la Nouvelle dynamique de la société civile de Kadutu parle de sabotage. Il appelle le nouveau ministre de l’intérieur, le général de la police et le commandant ville de voir comment sécuriser cet endroit.

Julien Namegabe, président de la société civile sous noyau de Nkafu, appelle quant à lui à l’organisation des patrouilles dans les avenues et sentiers du quartier. Et à la population d’intensifier la collaboration avec la police.

Marcel Asifiwe K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *