REGIDESO

La facturation de l’eau de la REGIDESO dans la commune de Bagira ne cesse d’inquiéter les habitants de cette commune.

Ces derniers ne comprennent pas sur quelles bases les agents de cette société élaborent les factures. Tel est le cas d’un habitant du quartier Nyakavogo (Q.C), qui a vu sa facture passer de 20.000fc le mois à 300.000fc pour ce mois d’août.

Une femme résidente au quartier Lumumba (Q.B), a vu ces derniers lui déposer une facture de 900.000fc pour le même mois. Ne comprenant pas cette nouvelle forme de facturation, elle est partie à l’agence de Bagira pour une réclamation mais sans succès.

« Je ne comprends pas le comportement de cette société. On dirait qu’au courant de ce mois d’août j’ai consommé toute la rivière Murhundu », se désole celle qui payait entre 25.000 et 30.000fc.

Cette situation a poussé les forces vives de cette commune a adressé un mémorandum au directeur provincial de la REGIDESO du Sud-Kivu. Ceci pour dénoncer ce qu’elles appellent « mauvais comportement et abus de l’équipe du personnel » de la REGIDESO à Bagira.

Dans leur document de ce 14 septembre, ces acteurs de la société civile dénoncent cette surfacturation qui dure depuis plusieurs mois. Ils évoquent la volonté des agents à imposer une facturation subjective aux abonnés.

Mais aussi le non-respect des abonnés, des injures et menaces verbales et téléphoniques voir physiques de ces agents envers les clients. Et constante que l’équipe du personnel n’est plus un interlocuteur valable dans les revendications des habitants.

La société civile déclare une divorce probable entre la population et la REGIDESO

Les acteurs de la société civile demandent au directeur provincial d’annuler la facturation du mois d’août. De doter des compteurs à tous les abonnés sous facturation forfaitaire et de suspendre le recouvrement forcé débuté ce lundi 12 septembre. Ils l’appellent également à changer l’équipe du personnel sans exception.

A noter que ce n’est pas la première fois que la société civile de Bagira dans sa pluralité dénonce cette façon de faire de cette société. Malgré les lettres écrites et des sit-in organisés, la REGIDESO ne fait qu’accroître le taux de facturation des abonnés.

D’où cette promesse de la société civile de passer à des actions de grande envergure avec « déclaration de divorce entre la population et la REGIDESO » si ces mesures ne sont pas appliquées dans 72 heures.

Marcel Asifiwe K.

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